Le réchauffement climatique, c'est le changement de l'eau.

Il perturbe les modèles météorologiques, entraîne des événements extrêmes, des inondations, une disponibilité imprévisible de l'eau, voire une pénurie, et une contamination des réserves d'eau. Ces événements peuvent avoir un impact considérable sur la quantité et la qualité de l'eau dont les gens ont besoin pour survivre. Voici trois exemples datant de 2022 qui illustrent à eux seuls la gravité de la situation.

• La Corne de l'Afrique a connu sa pire sécheresse depuis quatre décennies, et plus de 23 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire.
• Le Pakistan a subi ses pires inondations depuis des décennies, avec plus de 33 millions de personnes touchées et plus de 1 400 décès.
• L'ouest et le centre des États-Unis ont connu une grave sécheresse qui a eu un impact dévastateur sur l'agriculture et les communautés qui dépendent des eaux de surface pour la boisson et l'irrigation.

Ces défis, combinés au vieillissement des infrastructures et à l'augmentation de la population, entrainent des difficultés supplémentaires pour assurer la sécurité de l'eau et de l'alimentation dans le monde entier.

La solution consiste à mettre en œuvre une gestion du cycle de l'eau plus efficace et plus holistique, à adopter des principes circulaires pour réutiliser l'eau et les eaux usées, et à cartographier, surveiller, analyser et gérer intelligemment toute l'eau et les infrastructures associées, de la source au robinet. Le concept « One Water » favorise une prise de décision positive pour l'eau et résiliente vis-à-vis du réchauffement climatique. Les jumeaux numériques pour l'eau permettent de soutenir ces principes et jouent un rôle essentiel dans le voyage vers une économie bleue durable.

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Les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique résultant de divers modes de transport peuvent accélérer le réchauffement climatique et constituer une menace pour la santé humaine.

L'Agence internationale de l'énergie a signalé que les transports étaient à l'origine de 27 % de l'ensemble des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2020. Le secteur est également responsable de 13 décès par minute causés par la pollution de l'air, selon l'Organisation mondiale de la Santé.

Bien que le monde progresse sensiblement vers l'utilisation de véhicules électriques, écoénergétiques et à faibles émissions, les villes ne peuvent évidemment pas compter uniquement sur les voitures particulières, même entièrement électriques, pour préparer leurs systèmes de transport à l'avenir. La chaîne logistique de fabrication de véhicules électriques (VE) et des batteries qui les alimentent est confrontée à des défis complexes. Le réseau électrique doit encore être entièrement décarboné. Et les villes sont de plus en plus peuplées et encombrées.

En conséquence, de nombreuses villes se transforment pour créer des alternatives durables et justes à la voiture, et adopter les principes de la ville du quart d'heure. Ces villes investissent dans des options de transport publiques et actives. Elles encouragent les gens à se déplacer à pied, en vélo ou en transport en commun autant que possible. Elles encouragent les planificateurs urbains à s'orienter vers le transport multimodal pour créer des villes plus durables, agréables et inclusives.

Pour accélérer les résultats et atteindre ces objectifs, les planificateurs de mobilité et les ministères des transports utilisent des logiciels numériques avancés, comme des outils de simulation de mobilité, pour générer des scénarios hypothétiques, faciliter des décisions plus éclairées et améliorer la productivité et l'efficacité de ces modes de transport.

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En 2022, le monde a réalisé des progrès significatifs en matière de transition vers une énergie propre

Malgré la pandémie et la guerre en Ukraine. Selon l'Agence internationale de l'énergie, les investissements dans les énergies propres ont atteint un niveau record de 1,7 billion de dollars, soit une hausse de 15 % par rapport à 2021.

L'un des développements les plus significatifs de la transition vers une énergie propre en 2022 a été la croissance rapide des énergies renouvelables. Selon l'Agence internationale de l'énergie renouvelable, les ajouts en matière d'énergies renouvelables ont atteint un niveau record de 295 gigawatts, soit une hausse de 23 % par rapport à 2021. L'énergie solaire et éolienne ont représenté la majeure partie des nouvelles sources d'énergie renouvelable. Par exemple, la Chine a atteint 50 % de son objectif 2025 en matière d'énergies renouvelables en 2023, selon le média d'État Xinhua. The Guardian précise que la capacité solaire de la Chine est désormais supérieure à celle de tous les autres pays du monde associés.

La transition vers une énergie propre a également un impact positif sur l'économie et la création d'emplois. Un rapport récent de l'IRENA et de l'Organisation internationale du travail indique qu'à l'échelle mondiale, le secteur des énergies renouvelables a employé plus de 12 millions de personnes en 2022, et que ce chiffre va encore augmenter dans les années à venir.

Toutefois, des efforts supplémentaires considérables seront nécessaires pour parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2050, un objectif fixé par de nombreux pays. Et le travail et l'engagement des gouvernements, des entreprises et des particuliers seront indispensables pour accélérer la transition vers une énergie propre.
Si la diversification est essentielle à l'augmentation de la production d'énergie au niveau mondial, la nécessité d'une infrastructure du réseau, tant pour la transmission que pour la distribution, est également primordiale.

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